vendredi 15 juin 2012

#67 - Salvador de Bahia



Première chose faite à Salvador après être arrivé et récupéré la carte, c'est de prendre la direction de l'auberge de jeunesse conseillée par mes compagnons de bus ! Je galère même pas pour trouver. Rapidement les gens de l'auberge et d'autres, rencontrés dans la rue, m'expliquent qu'il faut faire vachement attention car il y a des risques d'agression. Alors me voilà tout craintif dans cette grande ville.

Le lundi, je visite le centre et au moment de regarder vers le lointain, je m'aperçois que cette ville, qui est bien au bord de mer, a non pas une, mais bien deux marinas. Et là je me dis: "Et pourquoi pas aller à Rio en Bateau !?".
Je fais le tour de la première marina, celle des riches, que des gros bateaux brésiliens à moteur. Ca sent l'argent à plein nez alors que de l'autre coté de la rue, des maisons sont vraiment délabrées : bienvenue au Brésil. Dans cette marina, je rencontre quand même un français qui me fait part de son ras le bol du Brésil et s'en va vers le Nord dès que son bateau est prêt ! Tant pis.
Je vais ensuite dans la marina plus modeste et je rencontre un couple de français qui remonte en direction de la Guyane. Leur bateau est parti de France il y a 5 ans et voyage tranquillement en revenant en métropole de temps en temps pour travailler ! Ils ne peuvent pas grand chose pour moi, à part m'indiquer deux choses:
1) Ce n'est pas la meilleure saison pour descendre
2) Il y a un petit port dans une île, à 30 minutes de ferry où se trouve la majorité des plaisanciers. L'ile de Itaparica.

Le lendemain je me décide donc pour aller sur celle ile dont on m'en avait déjà dit du bien. Après un peu de ferry, de van et de marche à pied, me voilà à la rencontre des marins présents à Itaparica. Les gens sont beaucoup plus détendus qu'à Las Palmas, sûrement car ils ne sont quasiment pas sollicités. Je discute avec un équipage sud-africain qui va bien vers Rio mais ils sont déjà au complet. Et puis je finis par rencontrer Harry, un autrichien: qui a dit que les autrichiens n'était pas célèbres pour la navigation ?
Bref, un vrai gentlemen, il m'invite pour des bières, pour manger sur son immense bateau qu'il partage avec ses deux frères, en somme on passe du bon temps. Je finis par repartir pour me baigner, visiter la ville et retourner à Salvador. Le mardi soir c'est la fête dans le centre de Salvador et j'en suis avec les gens de l'auberge, même si nous ne sommes pas nombreux.
Mercredi visite du reste de la ville, et préparation du départ pour Rio. Je n'ai pas le courage de faire du stop alors je vais prendre le bus.
Salvador, pour ceux que ça intéresse, ne m'a pas ravi ! C'est sans doute lié au sentiment d'insécurité constant. C'est peut être aussi du fait que dans l'auberge il n'y avait pas grand monde de motivant ... Je ne sais pas. C'est vrai que c'est une jolie ville, même s'il reste encore un peu de travail de restauration, mais dans l'ensemble les bâtiments sont jolis et les plages sympas (même si je ne suis pas un partisan des plages de villes).

Et me voilà dans le bus en direction de Rio: durée du trajet = 26h.

--- English version ---

First thing done after arriving in Salvador and find the map is to take charge of the hostel recommended by my fellow in the bus! I even find it easily. Quickly people of the inn, and others met in the street, explain me to do really careful because there are risks of aggression. So here I am cringing in this great city.

On Monday I visit the center and I realize that this city, which is by the sea, has not one but two marinas. And then I tell myself: "Why not going to Rio by boat!?". I go around the first marina, the richest one, with big Brazilian motor boats. It smells like money full nose while on the other side of the street, the houses are really rundown: Welcome to Brazil. In the marina, I meet a French who explain me he's sick and tired of Brazil and goes north when his boat is ready! Too bad. Then I go to the second marina, more modest, and I meet a French couple that goes back towards Guyana. Their boat left France 5 years ago, and travel quietly. They go back on France from time to time to work! They can not do much for me, except to tell me two things:
1) It is not the best time to go
2) There is a small port on an island, 30-minute ferry away from here, where the most part of recreational boaters are. The island of Itaparica.

The next day I decided then to go on that island which I had already heard good. After a little bit of ferry, van and walking, I am to meet the sailors present at Itaparica. People are much more relaxed than in Las Palmas, probably because they are hardly sought. I talk to a South African crew that goes to Rio but they are already full. And then I finally met Harry, Austria: who said that the Austrian was not famous for navigation?In short, a true gentleman, he invited me for beer, to eat on his huge boat he shared with his two brothers, in short, we pass a good time. I end up leaving for my bath, sightseeing and return to El Salvador. Tuesday night it's party time in downtown Salvador and I'm with the people of the inn, even though we are not numerous.

Wednesday visit to the rest of the city, and preparing for departure to Rio. I have not the courage to hitchhike so I'll take the bus.Salvador, for those interested, I was not happy! This is probably due to the constant feeling of insecurity. It may also be that in the hostel there was hardly anyone in motivating ... I do not know. It is true that this is a nice town, although there is still a bit of restoration work, but overall the buildings are beautiful beaches and friendly (although I am not a supporter of beaches cities).

And here I am in the bus to Rio: travel time = 26h.

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