lundi 30 juillet 2012

#76 - Le Cabo Polonio


C'est Laurent, mon ami vendéen bateau-stoppeur rencontré au Sailor's Bar à Las Palmas de Gran Canaria, puis de nouveau dans mon dortoir de Montevideo, qui m'en avait fait la publicité et qui m'avait même invité dans son "rancho" qu'il loue depuis 2 mois.

J'ai donc pris le bus, car j'étais bien pressé de découvrir ce lieu décrit comme: "sans électricité, sans eau courante, au bout du monde entouré de dunes et de paysages magnifiques !". Une fois arrivé à l'entrée du parc naturel (oui, parce que c'est aussi un parc naturel), je continue de suivre les conseils de Laurent et je m'engage à pied dans les sillons des 4x4, tracés dans le sable et je marche 1h30 avec mon sac chargé à bloc de nourriture, car on m'avait averti des prix exorbitants de ce lieux unique. Le chemin est très agréable, il passe par une forêt de pin plantée pour faire du papier avant de passer à travers quelques dunes et finir sur la plage. Là, une jeune otarie m'acceuille au Cabo Polonio. Et je finis par arriver au village en suivant la direction du phare.
Je trouve enfin la maison de Laurent pour découvrir qu'il n'est toujours pas rentré de Montevideo, et comme il n'a pas de moyen de communication (téléphone ou mail) et que moi non plus je n'ai pas de téléphone, pas moyen de le joindre. Tant pis, je suis toujours les conseils qu'il m'avait énoncé en cas d'absence et je me dirige vers l'auberge de jeunesse la moins chers du village. J'y resterais 4 nuits. L'auberge en elle-même vaut déjà le voyage puisque c'est un lieu de rencontre où les gens du village (les plus hippie d'entre eux) passent quelques minutes par jour pour discuter le bout de gras. Rassurez-vous, dans l'auberge il y avait un peu d'électricité (pour s'éclairer la nuit, produite grâce a des paneaux solaire) et de l'eau chaude (au gaz) pas toujours très chaude.

Le village a été construit à la sauvage par des gens venus prendre du bon temps loin de la civilisation; puis est devenu touristique. Actuellement, certaines maisons sont menacées de destruction car construites sur des terrains privés sans autorisation. Chaque maison m'a fait penser un peu à un bateau car chacun a sa propre manière de faire son électricité (éolienne, solaire, groupe electrogène) et le tout ressemble un peu à une grande marina avec son ambiance, ses fous et ses soirées.

En regardant les photos sur Flickr, vous verrez bien que Laurent ne m'a pas menti, c'est un lieu magique où l'on trouve une colonie d'otarie, des dunes, des gens qui ont choisi un style de vie tranquille au rythme du soleil. Et si vous cherchez l'exitation d'un accélérateur de particules d'endives au jambon, ce n'est pas le bon endroit. Ici c'est: des ballades dans les dunes ou sur la plage, de la lecture à n'en plus finir et du calme ... beaucoup de calme ... Jusqu'à ce qu'un autre vendéen débarque et que le vin commence à couler ...
En effet, nous avons fait deux soirées avec Laurent qui furent une belle reminiscence du beau département portant le numero 85.

Voilà pour le cabo Polonio, un peu de calme, de belle rencontres, une vie au rythme du soleil et une petite semaine tranquille avant de rejoindre la Punta del Diablo.

--- English version ---

This is Lawrence, my friend Vendée boat-hiker met at Sailor's Bar in Las Palmas de Gran Canaria, and again in my dorm Montevideo, which had me in advertising and had even invited me into his "rancho "he rented for 2 months.
So I took the bus because I was eager to discover this place described as "without electricity, running water, at the end of the world surrounded by dunes and beautiful scenery". Once at the entrance to the park (yes, because it is also a natural park), I continue to follow the advice of Lawrence and I pledge to walk in the paths of 4x4, drawn in the sand and 1:30 I walk with my fully loaded bag of food, because I had been warned of exorbitant prices this place unique. The road is very nice, it goes through a pine forest planted to make paper before going through some dunes and finish on the beach. There, a young sea lion greets me at the Cabo Polonio. 

And I finally get to the village following the direction of the lighthouse.
I finally found the house of Lawrence to discover that it is still not returned to Montevideo, and as he has no means of communication (phone or mail) and that I either I did not phone, no way to contact him. Too bad, I'm always the advice he had stated in my absence and I head to the hostel the cheapest of the village. I would stay 4 nights. The inn itself is worth the trip since it is a meeting place where people of the village (most of them hippie) spend a few minutes a day to discuss the end of fat. Rest assured, in the inn there was a little electricity (for lighting at night, has produced through solar PANELS) and hot water (gas) not always hot.

The village was built in the wild by people from having a good time away from civilization, and became a tourist. Currently, some homes are threatened with destruction because built on private land without permission. Each house made me think a bit like a boat because everyone has their own way of doing its electricity (wind, solar, generator) and everything looks a bit like a large marina with its atmosphere, its crazy and evenings.

Looking at the photos on Flickr and you will see that Ken does not lie to me, this is a magical place where there is a colony of sea lions, dunes, people who have chosen a quiet lifestyle in rhythm of the sun. And if you are looking for the excitation of a particle accelerator endive with ham, this is not the right place. Here it is: walks in the dunes or the beach, reading to no end and calm ... very quiet ... Until another arrives Vendée and the wine begins to flow ...
Indeed, we did two nights with Lawrence were a beautiful reminiscence of the beautiful department bearing the number 85.

So much for the Cabo Polonio, a little calm, beautiful encounters, a life rhythm of the sun and a little quiet week before joining the Punta del Diablo.

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