L'isla del Sol est une des iles du Lac Titicaca, le lac à la frontiere entre la Bolivie et le Perou, le lac navigable le plus haut du monde, la mer de la Bolivie et une veritable beauté !
Donc c'est reparti pour un peu de bus en direction de Copacabana (c'est bien la plage de Rio de Janeiro qui s'appelle selon cette ville et non l'inverse). Arrivés sur place, on a un peu de mal car on doit de nouveau faire face au tourisme de grande ampleur et lutter un peu pour trouver de quoi manger pour des prix raisonables et finir nos courses. En effet, malgré avoir été prévenus par des bretons qu'il pleuvait fort la nuit, on a quand même pris la tente !
Mais, si vous avez déjà ouvert la carte vous allez me dire que Copacabana c'est pas sur l'ile du Soleil. C'est pas faux (comme dirait Perceval), et il faut que nous prenions le bateau pour rejoindre l'ile. C'est donc parti pour rejoindre le nord de l'ile, reputé moins touristique. Mais lorsque l'on debarque, les enfants nous attendent quand même au débarcadère pour nous proposer des logements (on était dimanche donc il n'y avait pas école, je ne sais pas comment ça se passe pour le reste de la semaine), mais ça n'a donc pas bien commencé pour l'isla del Sol, parce que même si c'est juste du démarchage, dans ma tête je considère ça quand même comme du travail d'enfant.
Bref on arrive, on a les gros sacs mais ça ne nous fait plus peur et on commence la visite de l'ile, ancien lieu de vie du peuple Tiwanaku puis Inca après leur invasion. C'est donc plein de belle ruines.
On continue donc en direction du Nord pour arriver sur la pointe de l'ile, et après 15 minutes de marche, nous découvrons un concept nouveau pour nous: le sentier à péage. En effet, il nous faudra débourser 10 Bolivianos pour passer par cet endroit (j'aurais payé 40 bolivianos au total, soi-disant pour participer à l'économie de l'ile et à entretenir les chemins ...). Et on continue. On voit comme prévu par le guide: des ruines, des cailloux sacrés et de très beaux paysages. Mais lorsque le soleil commence à se coucher on se décide pour aller planter la tente, et on se trouve un beau petit plat bien abrité du vent. Super endroit. Pour l'anecdote, je me suis rendu compte le lendemain qu'on avait planté la tente devant le rocher sacré et que c'était interdit de camper sur les sites archéologiques. Bon on a juste laissé 8 trous de 2 mm dans le sol qui doivent à l'heure qu'il est être rebouchés !
Jusqu'ici il a fait beau, alors vous pouvez vous demander pourquoi ce titre ? C'est que la pluie on l'a eue dans la nuit, et un bel orage. J'avais laissé un bout de ma chaussure dehors et je peux vous dire que je l'ai regretté, elle était trempée.
Le lendemain, donc avec ma chaussure trempée, un bon petit dejeuner digne de trek et un soleil bien sympatique j'étais prêt à partir. Mais Nico, avec sa tendinite, ne voulait pas marcher alors il m'a laissé faire le tour de l'ile tout seul. J'avais encore mon gros sac, mais j'ai quand même laissé quelques trucs à mon compagnon pour m'alléger un peu et c'est parti pour 7h30 de marche non-stop bien motivé. J'ai donc fait Nord-Sud-Nord en essayant de voir un maximum de chose. Et c'est vrai que c'est très beau. C'est quand même triste de voir tout ces chantiers de construction d’hôtels qui pourront accueillir encore plus de monde et ces bateaux qui déchargent leur quota de touristes. Heureusement que les gens restent un peu des moutons et restent un peu tous groupés dans le Sud. J'ai donc réussi à profiter de quelques instants de solitude face à ces paysages à couper le soufle. Le lac Titicaca est tellement grand que l'on ne voit pas toutes les rives. Et en toile de fond on peut apercevoir les sommets enneigés de la Cordillère Royale, bref c'est beau.
A mon retour, je retrouve Nico qui a tendu sa slackline sur le terrain de foot municipal. [La slackline ou slack est une pratique sportive qui semble avoir été créée en Californie au début des années 1980. En anglais, slack line signifie littéralement « corde souple ». Il s'agit d'un exercice s'apparentant au funambulisme : au lieu de progresser sur un câble d'acier à l'aide d'un balancier, l'objectif est d'avancer sur une sangle légèrement élastique sans aucun accessoire. (Source Wikipedia)]. Cela a interessé les enfants du village et ils veulent tous essayer, moi aussi d'ailleurs ! Chacun son tour et on profite pour faire quelques photos.
Le soir on se trouve un autre endroit pour camper et festoyer comme il le faut: même si on mange la même chose qu'en trek, on a quand meme eu le courage de prendre la petite bouteille de vin ... Argentin. Et ce soir là, comme par magie nous avons assisté à des orages sur les rives du lac, ce qui nous a permis de faire quelques photos bien surréalistes !
Le lendemain nous avons repris le premier bateau en direction de Copacabana, et bien sur, lorsque nous avons débarqué, un orage de grêle a éclaté, on a donc couru sous le déluge pour attraper notre bus en direction de La Paz.
--- English version ---
After returning without too much trouble in La Paz, and a day to get over our emotions and again a really good Mexican meal in a tourist restaurant, we headed to the island of the Sun.
The Isla del Sol is one of the islands of Lake Titicaca, the lake on the border between Bolivia and Peru, the highest navigable lake in the world, the sea of Bolivia and a real beauty!
So we go for a little bus to Copacabana (this is the beach in Rio de Janeiro called by the city and not the reverse). Once there, it was a little difficult because we must again face major tourism and struggle a bit to find something to eat for reasonable prices and finish our shopping. Indeed, despite being warned by Breton was raining hard that night, it still took the tent!
But, if you have already opened the card you will tell me that Copacabana is not on the island of the Sun. It is not wrong (as they say Perceval), and we need to take a boat to the island. It is therefore left to join the north of the island, known less touristy. But when we disembarked, children still await us at the pier we provide housing for (it was Sunday so there was no school, I do not know how it goes for the rest of the week), but it has not started well for the isla del Sol, because even if it's just canvassing in my head I think it's still as child labor.
Anyway we arrive, we have the big bags but it makes us more scared and start visiting the island, an old people's living Tiwanaku and Inca after their invasion. It is full of beautiful ruins.
It thus continues in a northerly direction to reach the tip of the island, and after 15 minutes of walking, we discover a new concept for us: the toll pathway. In fact, we will pay 10 Bolivianos to go through this place (I would have paid 40 bolivianos in total, ostensibly to participate in the economy of the island and maintain roads ...). And continue. Seen as intended by the guide: ruins, sacred stones and beautiful landscapes. But when the sun begins to set we decided to go to the tent, and there is a nice little flat well sheltered from the wind. Great place. For the record, I realized the next day that the tabernacle was planted in front of the sacred rock and it was forbidden to camp on archaeological sites. Well we just left 8 2mm holes in the ground who must by now be resealed!
So far it has been fine, then you may wonder why this title? Is that the rain we have had in the night, and a beautiful storm. I left a piece of my shoe out and I can tell you that I regretted it was soaked.
The following day, with my shoes wet, a good breakfast and a trek worthy of sympathetic sun well I was ready to go. But Nico, with his tendinitis, did not work so he gave me a tour of the island itself. I still had my big bag, but I still left some stuff at my companion for me lighten a bit and go to 7:30 running non-stop well motivated. So I North-South-North trying to see a maximum of thing. And it is true that it is very beautiful. It's still sad to see all these construction of hotels that can accommodate more people and the boats unload their quota of tourists. Fortunately that people are sheep and some are a bit all grouped in the South. So I managed to enjoy a few moments of solitude before the Breathtaking scenery. Lake Titicaca is so big that you can not see all sides. And in the background you can see the snowy peaks of the Cordillera, in short it is beautiful.
On my return, I found Nico who stretched his slackline on the municipal football field. [The slackline or slack is a sport that seems to have been created in California in the early 1980s. English, slack line literally means "soft rope." It is an exercise akin to tightrope walking: instead of moving on a steel cable using a pendulum, the goal is to advance a slightly elastic strap without any accessories. (Source Wikipedia)]. This interested the village children and they all want to try me as well! Each turn and opportunity to take some pictures.
The night we found another place to camp and celebrate as it should be: even if you eat the same thing that trek, even when we had the courage to take the bottle of wine ... Argentina. And that night, as if by magic we have seen storms on the lake, which has allowed us to take some pictures though surreal!
The next day we took the first boat to Copacabana, and of course, when we landed, a hailstorm broke, so we ran to catch the deluge in our bus to La Paz.
J'espere que tu as bien fais le rapport entre la dégradation d'un site archéologique et la vengeance divine (pluie sur la chaussure)!
RépondreSupprimerQue ca te serve de leçon!
Tiens, salut Maurice !
RépondreSupprimerMoi je voulais juste te dire, en passant par la, que les articles sont de mieux en mieux. On apprend plus de choses sur ce que tu vois et ce que tu fait. Keep going little bro.
Et aussi signaler qu'ayant moins de temps, c'est maman qui gère le blog d'une main de maître.
Des bisous en attendant la suite!
oh un tout petit maître! Soyez tolérants pour les traductions et merci à google translate! Bises à vous
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