dimanche 19 août 2012

#81 - Buenos Aires

Avant de vivre les aventures costaricaines du trio infernal Antoine nous fait partager son séjour à Buenos Aires. Mais comme il semblait fatigué de se creuser les méninges pour nous... c'est son hôte argentin qui l'a gentiment supporté une bonne dizaine de jours qui nous raconte... Merci à Miguel pour la traduction!

A los jóvenes de ayer , o pequeña crónica sobre Buenos Aires, o ese post que Antoine quizás nunca publique, je ne sais pas.
No es posible quedarse a contemplar el ombligo de ayer y no ver el cordón umbilical que aparece a medida que todos los días nace una nueva Argentina a través de los jóvenes. No se lamenten los viejos de que los recién venidos ocupen los primeros puestos de la fila; porque siempre es así: se gana con los nuevos.” Arturo Jauretche
Antes que nada me disculpo por escribir en castellano, sé que la mayor parte de los lectores son franco y/o angloparlantes. En mi casa acostumbramos hablar el idioma que entiende la mayoría y como estoy conmigo mientras escribo estas líneas, no voy a cambiar la costumbre ahora.
En Buenos Aires estamos en invierno, linda estación en Buenos Aires. Quizás, junto con la primavera, la que más me gusta pasar en mi ciudad. De la primavera mejor no habla, ya voy por el tercer invierno seguido, y parece que me quedan dos más antes de vivir mi próxima primavera porteña entera hasta el verano, je ne sais pas. El invierno en Buenos Aires no es duro, se pasa bien. El frío se aguanta y la comida rica sobra para los que tenemos trabajo (a los otros los ayudamos entre todos). En invierno llueve poco en Buenos Aires1, y las temperaturas bajo cero no se extienden por más de una semana o diez días al año. En Buenos Aires no hay nieve.

En Buenos Aires tenemos metro, aunque cariñosamente le decimos “Subte” (subterráneo). El primer metro de Iberoamérica inaugurado en 1913. Lamentablemente no es un subte que llegue a toda la ciudad, pero cada año (si no estamos en crisis, ustedes ya se habían olvidado lo que era. Los jóvenes de ayer no, ustedes) se inaugura alguna nueva estación.
A mi me gusta mucho viajar en subte en el invierno de Buenos Aires, es mas rápido y hace calorcito. Tenemos seis líneas, cada una con una letra y un color que la distingue. La línea A es celeste, la B es roja, la C es azul, la D verde, la E violeta, la F n’existe pas, je ne sais pourquoi y la mas nueva es la H que es amarilla como el color del partido político del actual alcalde, je sais bien pourquoi2. Buenos Aires es linda, es muy linda. Hay muchos dichos sobre Buenos Aires: “La ciudad de la furia” (mientras releo esto que escribo me puse el video en yutub, ahí va3), “Buenos Aires no duerme”, “La Reina del Plata”. Este último refiere, aunque todavía le seguimos dando la espalda, al Rio de la Plata4. Al revés que Montevideo. De Montevideo no les cuento porque ya lo hizo Antoine (ya les voy a hablar de Antoine, paciencia…).
Buenos Aires es grande, es muy grande. La habitamos alrededor de tres millones de “porteños” (asi nos definimos: Porteños) pero todos los días entran a la ciudad cinco millones más, que vienen del Gran Buenos Aires (algo asi como la Banlieu parisina pero heavy, algunas partes, otras tienen plata, mucha, je ne sais pas), sin contar a los visitantes temporarios como Antoine. Yo le digo Antuan, asi suena japonés.
Miren esto: http://www.youtube.com/watch?v=JR5Gwd1bmMk&feature=related , son los Simpsons de La France? Te queman un poco, asi son en Francia? Je ne sais pas. Me gusta el himno de Francia, tiene huevo, un poco largo, ahí va le refrain:
Aux armes, citoyen,
                                                               formez vos bataillons,
                                                               Marchons! Marchons!
                                                               Qu’un sang impur
                                                               Abreuve nos sillons!5
Faaaaaaaaa! Eso es un himno, ¿eso cantan en el colegio? ¿De chiquitos? ¿Y después? Eso era antes, ahora no más, podemo hablar, y después marchamos cuando no nos escuchan. ¿Por qué no marchan ustedes ahora?
Antoine es bueno, simple, pero hay cosas que le molestan como a todos. “Je ne sais pas” me dijo cuando le pregunté porque el lugar donde nació se llamaba como se llama.
Ce bizarre pour moi, mais je ne sais pas. Il est bon, ce bien, mais je crois que ce bizarre encore. Antoine est intelligent, il est trais intelligent, il m’a enseigné (je crois que se escribe asi) comand ce que les ordenateurs fonction, je savait quelque mais sans la part de l’internet. L’internet est genial
Antoine es mi amigo, qu’ il n’est pas Antonio. Il s’apelle Antoine. Je suis Nicolás con ese de sapato. No con la S de Le Petit (Nicolás? Sarkozy?) Prince? Un il etait Saint, ¿el otro? Je sais bien.
Llegó con la lluvia, en invierno no llueve en Buenos Aires, Antoine llegó y no paró de llover. En Buenos Aires tenemos huelgas como en todos los lugares donde nos dejan hacerlas, no recuerdo , Argentina hay democracia, cada vez más, je sais bien. Cuando yo nací no había nada de democracia, si no hay votos hay botas. Je sais bien.
Fuimos a muchos lados con Antoine, festejamos mi cumpleaños con mis padres, fuimos a pasear con la “Piki”, al cine a ver una que recomendó su padre (trais bon) ¿Así son los franceses? A los lagos de Palermo, a la Recoleta, San Telmo, Tigre. Vimos fotos, muchas fotos. Antoine tiene muchas fotos. Estuvo en muchos lados, beaucoup. Jugamos un poco a la Play, vimos películas, a Antoine le gusta el cine como a mí.
Todavía tiene cuerda, esta nuevo. El otro día pensaba que es un hombre con la energía de un chico, piensa como un hombre, tiene el coraje de un hombre y la libertad de los chicos. ¿Los chicos tienen libertad? Antoine se esta liberando un poco, je ne sais pas.

Chez – moi.
44 Mi abuela me cuenta que cuando era chica la gente se iba a bañar a la Costanera Sur, je ne sais pas.,

 ------------------ Traduction de Miguel ----------------------------
 
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Aux jeunes d'hier, ou petite chronique sur Buenos Aires, ou ce post que peut-être Antoine ne publiera jamais, je ne sais pas.
Ce n'est pas possible de rester à contempler le nombril d'hier et de ne pas voir le cordon ombilical qui apparaît tant que tous les jours naît une nouvelle Argentine à travers tous les jeunes. Ne vous lamentez pas les plus âgés si les nouveaux arrivants occupent les premières places de la file; car c'est toujours comme ça: ainsi on gagne avec les nouveaux.” Arturo Jauretche
Tout d'abord je m'excuse pour avoir écrit en espagnol, je sais que la plupart des lecteurs sont franco et anglophones. Chez moi, nous avons l'habitude de parler dans la langue comprise par la majorité, et étant donné que je suis avec moi pendant que j'écris ces lignes, je ne vais pas changer la coutume maintenant.
À Buenos Aires, c'est l'hiver, belle saison à Buenos Aires. Peut-être, avec le printemps, la saison que je préfère pour vivre dans ma ville. Il vaut mieux ne pas parler du printemps, c'est déjà mon troisième hiver en continu, et il paraît qu'il me restent encore deux hivers avant de vivre en entier mon prochain printemps porteño jusqu'à l'été, je ne sais pas. L'hiver à Buenos Aires n'est pas dur, il se passe bien. Le froid est supportable et la bonne nourriture abonde pour ceux qui ont un travail (aux autres on les aide entre tous). Il pleut peu en hiver à Buenos Aires1, et les températures inférieures à zéro ne s’étendent pas sur plus d'une semaine ou dix jours par an. À Buenos Aires, il n'y a pas de neige.
Nous avons le métro à Buenos Aires, bien qu'on l'appelle affectueusement “Subte” (souterrain). Le premier métro ouvert en Amérique Latine en 1913. Malheureusement, ce n'est pas un subte pour rejoindre toute la ville, mais chaque année (si nous ne sommes pas en crise, vous aviez oublié ce que c'était. Les jeunes d'hier non, mais vous) ouvre une nouvelle station.
J'aime beaucoup voyager en subte pendant l'hiver de Buenos Aires, c'est plus rapide et rend une petite chaleur. Nous avons six lignes, chacune avec une lettre et une couleur pour les distinguer. La ligne A est bleue, la B est rouge, la C est bleue, la D verte, la E violet, la F n’existe pas, je ne sais pourquoi, et la plus récente est la H qui est jaune comme la couleur du parti politique du maire actuel, je sais bien pourquoi2.
Buenos Aires est belle, très belle. Il y a de nombreux dictons sur Buenos Aires: “La ville de la fureur” (pendant que je relis ce que j'écris, j'ai mis la vidéo sur youtub, voici3), “Buenos Aires ne dort pas”, “La Reine de La Plata”. Ce dernier se réfère, bien qu'on continue à le donner le dos, à la Rivière de la Plata4. Contrairement à Montevideo. Sur Montevideo je ne vous raconte rien car Antoine l'a déjà fait (je vais vous parler sur Antoine, patience...).
Buenos Aires est grande, très grande. L'habitent environ trois millions de “porteños” (c'est comme ça que nous nous définissons: Porteños) mais chaque jour entrent à la ville cinq millions de plus, qui viennent du Grand Buenos Aires (quelque chose comme la Banlieue parisienne mais heavy, certains endroits, d'autres ont de l'argent, beaucoup, je ne sais pas), sans compter les visiteurs temporaires comme Antoine. Je l'appelle Antuán, ainsi il paraît japonais.
Regardez ceci: http://www.youtube.com/watch?v=JR5Gwd1bmMk&feature=related , ce sont les Simpsons de La France? Ils te brûlent un peu, ils sont comme ça en France? Je ne sais pas. J'aime bien l'hymne de la France, il a des couilles, un peu long, il y va le refrain:
Aux armes, citoyen,
                                                               formez vos bataillons,
                                                               Marchons! Marchons!
                                                               Qu’un sang impur
                                                               Abreuve nos sillons!5
Faaaaaaaaa! Ça c'est un hymne, vous chantez ça à l'école? Tout petit? Et après? Ce fut alors, mais pas aujourd'hui, nous pouvons parler, et après nous marchons lorsque nous ne sommes pas entendus. Pourquoi vous ne marchez pas aujourd'hui?
Antoine est bon, simple, mais il y a des choses qui lui tracassent comme tout le monde. “Je ne sais pas”, il m'a dit quand j'ai demandé pourquoi l'endroit où il est né s'appelait comme ça.
C'est bizarre pour moi, mais je ne sais pas. Il est bon, ce bien, mais je crois que c'est bizarre encore. Antoine est intelligent, il est très intelligent. Il m’a enseigné comment fonctionnent  les ordinateurs. J'avais quelques connaissances mais sans la part de l’internet. L’internet est génial.
Antoine est mon ami, qu’ il n’est pas Antonio. Il s’apelle Antoine. Je suis Nicolás avec une S de chaussure. Pas avec le S du Petit (Nicolás? Sarkozy?) Prince? Un il etait Saint, ¿l'autre? Je sais bien.
Il est arrivé avec la pluie. En hiver il ne pleut pas à Buenos Aires. Antoine est arrivé et depuis la pluie n'a pas cessé. Nous avons des grèves à Buenos Aires, comme dans tous les endroits où il est possible d'en faire, je ne me souviens pas, il y a une démocratie en Argentine, de plus en plus, je sais bien. Quand je suis né il n' y avait pas de démocratie, s'il n'y a pas des votes il y a des bottes. Je sais bien.
Nous sommes allés dans plusieurs endroits avec Antoine, nous avons fêté mon anniversaire avec mes parents, nous sommes allés nous promener avec la “Piki”, au cinéma voir un film recommandé par son père (très bon) Ainsi sont les français? Aux lacs de Palermo, à la Recoleta, San Telmo, Tigre. Nous avons regardé des photos, beaucoup de photos. Antoine a beaucoup de photos. Il est allé dans des nombreux endroits, beaucoup d'endroits. Nous avons joué un peu avec la Play Station, nous avons regardé des films, Antoine aime bien le cinéma comme moi.
Il a encore de la corde, il est neuf. J'ai pensé l'autre jour qu'il est un homme avec l'énergie d'un garçon, il pense comme un homme, il a le courage d'un homme et la liberté des garçons. Les garçons ont la liberté? Antoine est en train de se libérer un peu, je ne sais pas.
3 http://www.youtube.com/watch?v=8MXalAnfiRY , internet est génial 
44 Ma grand-mère me dit que quand elle était petite les gens se baignaient à la Costanera Sur, je ne sais pas.,



2 commentaires:

  1. Caro Nicolas

    A mi me gusta mucho tu messaje y especialmente este parte:

    "El otro día pensaba que es un hombre con la energía de un chico, piensa como un hombre, tiene el coraje de un hombre y la libertad de los chicos. ¿Los chicos tienen libertad? Antoine se esta liberando un poco, je ne sais pas."

    Hace 9 meces sin ver mi hermano, y es un poquito diferente. Pero para mi es todavia un chico, mi pequeno hermano !

    Muchas gracias para tu contribucion en el blog. Es mucho interessante de leer la otra parte, los que reciben Antoine.

    Te esperemos en Paris.

    Gracias a mi compadre para la traducion.

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  2. Mais je t'en prie! Moi ma partie "preferida" etait celle de la video de Soda Stereo. Aguante Gustavo! Te veremos volver, quizas despiertes cuando pase el temblor?

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